« Orange Business accompagne les entreprises à identifier les technologies qui conviennent le mieux à leurs besoins et à leur budget »
Didier KLA, Directeur Orange Business et Broadband, explique l'accompagnement que le Cluster Orange Côte d'Ivoire apporte aux entreprises qui souhaitent exploiter les avancées technologiques avec efficacité et performance.
Selon vous, à quoi fait-on référence lorsqu’on parle d’avancée technologique dans le contexte des entreprises africaines ?
De nos jours, l'avancée technologique fait référence à la modernisation et l’innovation de l’économie africaine via ses entreprises tous secteurs confondus. Le but étant d’améliorer et rendre plus performant les processus internes de chaque structure. Cela inclut également l'utilisation généralisée des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans l’ensemble de leurs écosystèmes. De la gestion à la sauvegarde des données, en passant par la communication et la collaboration interne et externe, etc. A cela s’ajoute l'utilisation des technologies de pointe en ce qui concerne la production, la fabrication et la distribution de produits et de services. A ce niveau, nous pouvons faire un zoom sur certains défis locaux comme l’agriculture et l'énergie solaire et/ou éolienne ; ces technologies permettront de surmonter les différents défis qui y sont liés.
C’est pourquoi nous pouvons dire que les avancées technologiques sont importantes pour nos entreprises aujourd’hui. En effet, elles aident à accroître l'efficacité, la productivité et la rentabilité, tout en créant des emplois et en stimulant la croissance économique africaine. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer que l'accès limité aux infrastructures technologiques, aux compétences et aux financements peut limiter l'adoption de ces technologies.
Finalement, il me faut souligner l'importance d’investir dans les différents secteurs des NTIC et autres technologies plus spécifiques, et former les utilisateurs dans le but de soutenir la croissance économique africaine.
Comment établir un équilibre entre les FinTech/Start-Up d’innovations africaines avec les besoins des entreprises traditionnelles dans le but d’intégrer rapidement l’écosystème numérique ?
A ce niveau, je pense qu’il faudrait :
Chez Orange par exemple, nous nous sommes engagés à soutenir les start-up ivoiriennes en mettant en place Orange Fab Côte d’Ivoire qui est le premier accélérateur de croissance de start-up du Groupe. Le but du programme est d’apporter aux start-up sélectionnées un espace de coworking, de l’internet et téléphone gratuits, de la formation, du coaching et du mentoring, de l’accompagnement financier et l’accès privilégié aux APIs Orange.
Nous avons aussi signé un accord-cadre avec la French Tech Abidjan pour soutenir l’écosystème entrepreneurial ivoirien. Cet accord est la volonté pour Orange d’accompagner les entrepreneurs de la Tech en leur offrant l’accès à un cadre de co-construction de solutions innovantes par la signature d’un partenariat via sa Direction Orange Business et Broadband. Voilà comment je pense qu’on pourrait établir un équilibre entre nos FinTech/Start-Up d’innovations africaines et nos entreprises traditionnelles afin qu’il y ait une fusion des connaissances et des ressources, ce qui donnerait un rajeunissement et une accélération considérable à l’économie africaine, mais aussi à l’employabilité de notre jeunesse.
Le Big data, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la réalité augmentée, le Machine Learning et bien d’autres technologies sont considérés comme étant essentiels au développement et à la mise en œuvre des projets de digitalisation dans le monde du travail. Concrètement, quels peuvent être les bénéfices de ces technologies pour la performance économique des entreprises ?
En effet, si l’on regarde de plus près, les nouvelles technologies dites du futur apporteront de nombreux bénéfices à la performance économique des entreprises africaines et également au continent africain. Parlons en détail de chacune d’entre-elles :
En résumé, ces technologies aideront les entreprises à être plus efficientes tant sur la partie technique qui englobe la Recherche et le développement, la production et la vente que sur la partie communicative qui, quant à elle, va prendre en compte la communication et le marketing online et offline. Cela va donc de soi que leur économie sera positivement impactée.
Il y a peu, ces technologies étaient difficiles à mettre en œuvre du fait des ressources humaines qui n’étaient pas ou peu formées sur le sujet. Croyez-vous qu’elles peuvent s’adapter à tous types d’organisations quel qu’en soit la taille ? Quel accompagnement Orange Business peut-il fournir aux entreprises qui souhaitent en tirer un meilleur parti ?
Oui, je crois que les technologies sont de plus en plus accessibles aux différents types d’organisations, car la formation est de plus en plus présente et accessible elle aussi. Les avancées technologiques ont permis de faciliter la mise en œuvre de ces technologies, et les coûts ont également diminué, les rendant plus abordables pour les petites et moyennes entreprises.
En ce qui concerne l'accompagnement d'Orange Business sur ce point, nous pouvons aider les entreprises à mieux comprendre comment ces technologies peuvent être utilisées pour améliorer leur activité. Ensuite, nous fournissons des conseils sur la manière de mettre en place ces technologies, ainsi que des services supports pour aider les entreprises à résoudre les problèmes qui pourraient survenir. Enfin, nous accompagnons également les entreprises à identifier les technologies qui conviennent le mieux à leurs besoins et à leur budget.
En sommes, Orange Business peut offrir une large gamme de produits et services sur les technologies dites du futur pour aider les entreprises à tirer le meilleur parti aujourd'hui. Pour vous donner un panel d’exemples, nous proposons :
Toutes nos solutions sont efficaces et performantes, ce qui assurera aux entreprises utilisatrices de nos produits et/ou services un focus sur leur activité et un impact positif dans leur économie.
Dans la plupart des pays africains, les entreprises continuent d’être soumises à des règlementations conçues pour "l’ère du vocal". Ces règles et obligations ne limitent-elles pas leurs capacités à innover et à investir dans les nouvelles technologies ?
Non, je ne pense pas. Si nous prenons l’exemple de la Côte d'Ivoire, le pays a connu une croissance économique soutenue ces dernières années, avec une augmentation du nombre de FinTech/Start-Up d’innovations. Cependant, les réglementations peuvent encore être considérées comme un défi pour les entreprises, en particulier pour les FinTech/Start-Up d’innovations africaines qui ont des ressources limitées pour se conformer aux exigences réglementaires.
Le gouvernement ivoirien a pris des mesures pour améliorer l'environnement des affaires dans le pays, notamment en simplifiant les procédures administratives et en réduisant les coûts pour les entreprises. Cependant, il reste encore des défis à relever en matière de réglementation, notamment en ce qui concerne les secteurs de la technologie et de l'innovation.
Il est donc important que le gouvernement ivoirien continue de travailler avec les entreprises pour identifier les domaines où les réglementations peuvent être assouplies ou adaptées pour encourager l'innovation tout en protégeant les consommateurs et en favorisant la concurrence. Cela pourrait inclure des mesures telles que la création d'un environnement réglementaire plus favorable pour les FinTech/Start-Up d’innovations, ainsi que des incitations fiscales pour encourager l'investissement dans les nouvelles technologies.
Pour terminer, je constate aussi que d’autres pays comme le Nigeria et l’Afrique du Sud, eux aussi, facilitent la création de start-up sur leur territoire en accordant de la souplesse dans leurs procédures mais aussi des fonds d’aide accessibles aux entrepreneurs. Je peux donc dire que l’engouement de dynamiser l’Afrique en donnant la possibilité à nos entrepreneurs de créer leurs entreprises et de l’emploi donne un vrai espoir de faire avancer notre beau pays qui est la Côte d’Ivoire, et je sais que sur du moyen et long terme, nous nous ouvrirons à d’autres pays d’Afrique.
De votre point de vue d’opérateur télécoms engagé dans plusieurs pays africains, quelles sont les grandes avancées technologiques que les entreprises doivent avoir dans le viseur pour rester compétitives d’ici 2030 ?
Selon moi et la visibilité que nous avons à Orange Business, les entreprises doivent se concentrer sur :
Il est donc important que les entreprises suivent les avancées technologiques dites du futur, se forment et les intègrent progressivement à leur écosystème.
Ce qui est certain, c’est qu’Orange Business et tous ses experts sont là pour accompagner et suivre les entreprises dans leur évolution professionnelle. Nous sommes plus que des partenaires d’affaires, nous sommes un avec toutes les entreprises de la Côte d’Ivoire.
Par Anselme AKEKO